J'crève trop la dalle
J'ai tellement peur du manque
Que je me gave comme un chacal
Bien plus que de raison
Au moins jusqu'à me sentir mal
L'ivresse du trop plein
Devient un besoin viscéral
Mon bien-être se manifeste
Dans une explosion lacrymale
Je m'adonne, m'abandonne
A ma boulimie animale
D'une main elle me caresse
De l'autre elle m'empale
Bien que la dépendance
Peu à peu se dévoile
Cette faim sans fin ni contrôle
Etrangement me régale
Me laisse l'espoir, un jour
D'être comblé par ce que j'avale
En attendant ...
J'crève trop la dalle