Cette nuit j'ai rêvé
Qu'enfin tu m'aimais.
Cette nuit j'ai imaginé
Qu'enfin tu m'embrassais.
Et mon cœur c'est accéléré
Au contact de ce fruit interdit,
Mes lèvres se sont enflammées
Au touché de la bouche de l'amant de mes nuits.
Tu m'as prise dans tes bras,
Tu m'as serrée tout contre toi,
Je sens la chaleur de ton corps,
Lui si chaud contre le mien froid comme la mort
Mais je me suis réveillée,
J'ai chuté et chaviré.
Jamais tu ne m'embrassa,
Jamais tu ne me serra contre toi
Jamais tu ne me pris dans tes bras,
Jamais tu ne fus près de moi.
Alors sans ton corps pour me réchauffer,
Le mien se met à geler.
Le désespoir peu à peu prend place
Moi princesse je n'ai plus mon palace
Je suis dans un désert de glace
Mes lèvres roses se violacent.
Au milieu du désert glacé,
Trône un magnifique lac givré.
Et si je brisais le miroir,
Pour me retrouver dans le noir.
Pour pouvoir à nouveau rêver,
De ton tendre baiser volé.
Et si je me laissais couler,
Saurais tu me retrouver?
Dans les rêves où enfin je vis
Ils deviendront mon infini.
Je descends dans les eaux glacées
Je laisse les courants m'emporter
Dans les profondeurs de ce lac
Où je t'attends c'est notre pacte.
Le corps d'une petite Princesse
Gît au fond d'un océan,
Elle attend l'arrivée du Prince
Elle attend depuis bien longtemps.
Aurélie David
Texte soumit à la loi du copyright
8 Septembre 2006