| | Le Cafard et la Rose | |
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Alaedyna En simple visite
Nombre de messages : 10 Age : 34 Localisation : Nulle Part Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Le Cafard et la Rose Mer 26 Déc - 13:36 | |
| Bonjour, Voici une nouvelle, qui ressemble à un conte que j'ai écrit pour mon Cafard. - Spoiler:
Cette nuit-là, Cafard se réveilla. Non content d'avoir peu dormi, il était en rogne contre la pluie qui avait martelé toute la nuit pour s'arrêter après minuit. Cafard aimait la pluie, c'était tout ce qui l'animait dans sa triste vie, voir des gouttes d'eau tomber, sur son nez et avaler cette eau pure, en faible quantité. Cafard alluma la lumière qui luisait faiblement dans sa chambre. Il jeta un coup d'oeil sur sa bibliothèque. Des livres. De la poussière. Et des toiles d'araignées. Depuis combien de temps Cafard n'avait-il plus lu ? Des mois ? Des années ? Des décennies ? Des siècles ?... Il ne savait plus vraiment et en plus c'était des livres pour les grands. Mais il aimait ce spectacle que lui offrait le temps.
Il n'était pas bien tard et Cafard décida de sortir se dégourdir les jambes dans la forêt. Il allait au cimetière d'ordinaire mais ce matin-là il avait décidé de changer un peu ses manières et habitudes. Il prit sa bougie et partit à l'aventure dans les contrées forestières. A l'encontre de la Nature et des animaux sauvages ainsi que de la flore indomptée.
Cafard marcha tout doucement pour ne pas perturber le silence et le calme du lieu et de l'instant. Cependant, il avait envie d'aventure et de courir et se perdre. C'est toujours excitant de se perdre la Nuit en pleine forêt surtout pour un garçon amateur de champignons ! Cafard déambulait à travers les bolets et les hêtres dont l'humanité ignorait l'existence. Cafard connaissait très bien la forêt, il y allait souvent, avant. Avant qu'il n'y aille plus à cause de la légende du terrifiant Lépathan... ou quelque chose comme ça !
Tandis qu'il marchait et qu'une brise fraîche lui parcourait le visage, il eut envie de s'amuser. Que faire en forêt en pleine Nuit et surtout tout seul ?!! Les conditions sont idéales pour jouer à cache-cache ou bien encore au Loup, le Loup de la forêt, le Grand Méchant Loup du Petit Chaperon Rouge et des trois petits Cochons. Mais il y avait juste un Cafard seul car il n'aimait pas les autres ; Ils avaient des jouets des billes et entraient sans cesse en concurrence. Mais Cafard s'en fichait, il avait la forêt à lui tout seul cette nuit-là... Et une partie de Loup et de cache-cache en solitaire !
Soudain, il se mit à courir dans tous les sens. Il avait une idée de jeu ! Il irait parler aux arbres. Cafard s'assit devant un vieux chêne centenaire comme sa grand-mère. - Bonjour Monsieur l'Arbre, c'est quoi ton nom ? - ... - Pourquoi tu réponds pas ? Je veux juste te parler pour que nous puissions jouer ensemble. - ... - Je suis triste, Maman m'a dit qu'ici il y avait plein de comme toi avant même que je nais et maintenant, tu n'est plus que pas plein, Alors, c'est quoi ton nom ? - ... - Les arbres doivent sans doute mourir du silence de leur existence... Cafard se releva en versant une larme, il ne comprenait pas comment de plein on en venait à pas plein. Il s'enfonça bien plus dans la forêt. Et entendit une drôle de mélodie avec de drôles de mots dans une drôle de langue, tout ça dans la morose tête de Cafard. Il continua sa progression à travers la forêt et tomba sur un sac de linge sale. Il sonna un coup de pied dedans. - Aïe ! - Mais t'as rien compris tu dois pas parler t'es pas vivant ! - Ornithorynque ! - Orni... quoi ?!! Bah c'est pas marrant quand les choses parlent, ça dit vraiment n'importe quoi ! Je préfère parler à des arbres muets ! Je m'en vais et ornipatate toi-même, d'abord ! Cafard n'aimait pas qu'on l'insultât surtout par un mot qui n'existait même pas. Cafard existait bien lui ! Il rebroussa chemin et s'assit au pied du chêne toujours aussi centenaire que sa grand-mère. Il s'ennuyait. Parler à un arbre muet et donner des coups de pied à un sac de linge sale mal poli n'était vraiment pas amusant du tout. Il dessina dans la terre avec un bout de bois avant de prendre la décision au bout de cinq minutes d'aller s'amuser avec le sac de linge sale qui parlait et qui était on ne peut plus grossier mais c'est rigolo de dire "ornipatate". Il hésita un temps avant de revenir vers l'arbre mort où le sac de linge sale vivait.
Cafard était bien étonné de voir que le sac à linge sale avait un visage et se visage fermait les yeux, il dormait. Cafard hésita à le réveiller. Un sac de linge sale qui dit "ornipatate" et qui dort n'est pas un sac de linge sale ordinaire. Il s'assit à côté su sac à linge sale et attendit qu'il se réveillât. Mais le sac de linge sale ne se réveilla pas et Cafard s'assoupit.
- Hééé lève-toi ! C'est plus l'heure de dormir ! - ... - En plus c'est mon arbre, il est à moi ! - ... - T'es mort ? Et le sac de linge sale commençait à pleurer. En entendant les larmes de cet objet insolite, Cafard se réveilla et ouvrit un oeil sur le vacarme qu'un sac de linge sale pouvait faire. - T'es qu'un voleur d'arbre mort ! Un voleur de maison ! Cafard se retourna et vit le plus beaux de tous les sacs de linge sale... euh... la plus belle des créatures ! - Ah bah t'es pas mort, dommage. Cafard n'entendit pas et ne répondit pas, Ce qu'il voyait était bien mieux qu'un sac de linge sale même si ce sac de linge sale était extraordinaire. - T'es sourd ou t'es muet ?
SBAM ! - Hé mais ça va pas la tête ? Pourquoi tu m'as frappé ? Maintenant je saigne du nez !! Cafard compressa sa narine avec sa main pour arrêter l'hémorragie. - Tu me regardais avec un air béat, je me suis dit que tu faisais un somme et des bulles et qu'il fallait que je te réveille. - Bah c'est efficace ! - Et puis tu saignes du nez, c'est bien, non ? Vas-y donne-moi fort un coup dans le nez ! - Mais ça va pas ?!! Je suis juste venu pour jouer avec toi ! - D'accord mais jouons à saigner du nez ! - Bah tu as gagné, je saigne. - Tu t'appelles comment ? - Je ne m'appelle pas. - Pas ? Quel drôle de nom ! - Non, je m'appelle pas Pas. Mais je m'appelle pas c'est tout. - Tu t'appelles pas Pas tout en t'appelant Pas ? T'es bizarre, toi ! Mais je t'aime bien tu es intéressant ! - Mais tu comprends rien ! JE NE M'APPELLE PAS ! - Mais tu dois tout de même avec un nom ! - Oui. - Bah si tu t'appelles pas, c'est quoi ton nom ? - Cafard, et toi ? - Rose. Un silence prit place accompagné d'un vent frais et faible. Cafard reprit : - T'as pas peur ? - Peur de quoi ? - Du Lépathan. - C'est quoi ? - Le monstre de la forêt qui mange les enfants, un peu comme le Loup du Petit Chaperon Rouge. Parfois il mange les grands. - J'aimerais bien le rencontrer. Comment le connais-tu, il t'a déjà mangé ? - Non, pas que je sache mais quelqu'un de ma classe s'est fait mangé par le Lépathan, c'est quelqu'un qui m'a dit ça. Rose sourit à Cafard qui était submergé par le flot de paroles de sa nouvelle amie. Il lui proposa d'aller au cimetière. Sur la route, Cafard demanda : - Dis, t'as déjà parlé aux arbres ? - Oui et toi ? - Oui mais ils ne me répondent pas. - C'est normal un arbre ça ne parle pas mais ils sont très gentil avec toi si tu es très gentil avec eux sinon et bah tes enfants souffriront si tu leur fais du mal. Cafard ne compris pas mais cela devait sans doute être important d'être gentil avec les arbres car même s'il n'aimait pas les autres enfants, il aimera les siens.
Cafard et Rose se rendirent au cimetière. Ils arpentèrent les allées et soudain Rose s'arrêta devant une tombe. Cafard regarda sa compagne. Rose contemplait bizarrement l'édifice sépulcral. Cafard la rejoignit. - C'est bizarre regarde toutes les croix sont à l'endroit sauf elle. Je me demande bien pourquoi. - C'est qui qui est mort ? - Alaedyna Lavin. - Viens, je vais te montrer un truc ! Cafard emmena Rose à l'autre bout du cimetière, devant sa sépulture préférée où gisaient des jonquilles des chrysanthèmes, des camélias noirs, des lilas et Amélie. - Qui est Amélie ? - Je sais pas mais ça devait être quelqu'un de bien. - Ou peut-être pas...
Ils continuèrent encore quelques pas dans le cimetière avant d'en franchir le portail. Le vent se leva et Rose se mit à trembler, une tempête se préparait. - Tu as froid ? - Oui, un peu. Cafard prit Rose dans ses bras. Il sentit l'odeur de sa peau et de ses cheveux, tandis que Rose découvrait la force et la douceur de son corps. La pluie tombait. Cafard était heureux, il avait cueilli une Rose.
Cafard sentit qu'autre chose que la pluie coulait sur lui. Il regarda Rose. Elle était en train de dormir ! Et en plus, elle bavait ! - Hé, mais tu me baves dessus ! Cafard secoua Rose afin de la réveiller. - Ornithorynqueuuuuuh ! - Oh mais ornipatate toi-même !!! - Hein, ornipatate ? Rose éclata de rire. La pluie venait mourir sur ses dents. Cafard n'avait jamais entendu un tel rire. Celui de Rose lui donnait envie de rire et d'être heureux. Il rigola avec elle de bon coeur. Décidément pour un sac de linge sale, c'est le plus loufoque des sacs de linge sale !
Rose s'arrêta de rire et regarda Cafard qui riait. Il s'arrêta lui aussi. La pluie était passée, il fallait rentrer. Cafard proposa à Rose de venir chez lui, elle accepta. Ils marchèrent tous les deux entre les flaques d'eau et sans qu'ils ne s'en rendissent compte, leur main se tenaient.
Bonne lecture !
Dernière édition par le Mer 26 Déc - 13:39, édité 1 fois | |
| | | Alaedyna En simple visite
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| Sujet: Re: Le Cafard et la Rose Mer 26 Déc - 13:37 | |
| La suite : - Spoiler:
Cafard montra son endroit à Rose qui louchait entre le lit et la vieille bibliothèque contenant des livres que les grands lisent et aussi des livres avec des titres qui donnaient mal à la tête comme celui de Fred Riche Niche, Ainsi parlait Zorrotrucmachin. - Il est bizarre ce livre, un Zorro qui parle. Il faut le mettre sur CD, sinon t'y entends rien... Cafard leva un sourcil. - Tu dis vraiment des choses incongrues. Rose s'assit sur le lit de Cafard. Elle le regardait avec attention en décryptant chaque parcelle de lui tandis qu'il faisait de même. Cafard finit par bailler. - Viens dormir avec moi, Cafard. Après on ira courir pour aller jouer à ramasser les champignons. Cafard s'allongea aux côtés de Rose. Décidément, c'était une vraie marmotte !
Deux heures plus tard, Cafard se réveilla et il remarqua que la tête de Rose n'était pas posée sur l'oreiller mais sur sa poitrine. Quel drôle de phénomène ! Mais qu'es ce qu'il se sentait bien quand il était avec Rose. Ce fut la première fois qu'il dormait aussi bien. Mais il avait tout de même envie d'aller jouer dehors mais Cafard n'osa pas perturber le sommeil serein de Rose. Et il se sentait vraiment bien.
Plus tard, Rose se réveilla. Le visage de Cafard s'illumina. Il pourrait enfin jouer ! Rose l'entraîna au dehors dans la forêt, à un endroit qui Cafard ne connaissait pas. Il y avait une balançoire faite de planches de bois, de cordes et du lierre entourait ces dernières. Rose dit à Cafard : - Tu veux faire de la balançoire avant que Nous fassions une partie de ce que tu veux ? - Oui, je veux bien. - Tu verras, je te pousserai tellement fort que tu t'envoleras dans les étoiles. Cafard s'assit sur la balançoire tandis que Rose le poussait. Elle ne cessait de le pousser toujours de plus en plus fort afin qu'il monte de plus en plus haut. L'idée de s'envoler enchanta Cafard mais il ne savait comment faire. - Les corbeaux agitent leurs ailes, tout comme les Anges, tu n'as qu'à agiter les tiennes. Ainsi donc Cafard était un corbeau... ou in Ange. Aux yeux de Rose, c'était un Ange. Quand il sentit que la balançoire ne pouvait aller plus haut, il sauta, s'envola et atterrit en douceur sur ses pieds. Il avait volé ! Pour la première fois de sa vie, il avait accompli l'un de ses rêves et ce, grâce à Rose qui semblait ne pas se rendre compte de ce qu'elle venait de faire. De sa naturelle fraîcheur, elle retrouva Cafard en souriant. Il la prit dans ses bras une seconde fois. Rose ne compris pas pourquoi. De toute façon, elle voulait jouer. Rose souhaitait grimper dans les arbres pour regarder et écouter les sons de la Nature. Elle prévint Cafard d'une chose : - Des fois, par ici, une chose que je n'ai vu que du haut des arbres vient. Elle est terrifiante. Je l'appelle le Chou-de-Bruxelles car j'aime pas les choux de Bruxelles. C'est moche et c'est pas bon. Et en plus il mange je sais pas quoi, des bêtes sauvages, il revient toujours avec de la chair en main et en sang. Alors si tu le vois surtout ne bouge pas et ne fais aucun bruit. Je ne voudrais pas perdre mon seul ami. Cafard fut touché d'être l'ami de quelqu'un, et surtout celui de Rose. Peut-être que c'était cela l'amitié ; jouer, voler, passer des moments agréables, dormir, rester sous la pluie avec quelqu'un... Mais c'est aussi se sentir heureux avec cette personne, pensa Cafard...
Il suivit Rose qui grimpait dans l'arbre. Cafard était certain que le Chou-de-Bruxelles de Rose était son Lépathan et que la chair qu'il mangeait était celle des enfants, comme cela a donc fini son ancien et seul ami un an et demi plus tôt, dévoré sauvagement par le Lépathan-Choux-de-Bruxelles. Cafard sentit la colère et la haine surgir au fond de lui. Rose remarqua son changement d'expression. - Ca ne va pas ? - Tout va bien, ne t'en fais pas, seulement ton Chou-de-Bruxelles ne doit pas manger que des bêtes sauvages, je suis sûr qu'il s'agit du Lépathan. - En parlant du Loup, le voilà qui arrive. Chut et cache-toi !
En effet, le Loup était là, au pied de l'arbre, il semblait regarder si personne ne le suivait. Quel doux endroit la forêt, tout peut si passer sans que personne ne le sache ! Et c'est souvent là qu'il prenait ses repas préférés... En plus avec son arme il ne pouvait rien rater ! Il partit plus loin dans la forêt. Cafard et Rose chuchotèrent : - Il faut le suivre ! - C'est hors de question, tu ne sais pas à quel point il est dangereux ! - Et alors ? Si ton seul ami avait été mangé par lui, tu voudrais pas lui mettre un coup de poing dans le nez ? - Cafard, non ! Il est bien trop fort ! Viens allons-nous en avant qu'il ne revienne. Cafard et Rose descendirent de l'arbre. Cafard voulut suivre le Lépathan mais Rose l'en empêcha, elle lui dit : - Dans tes livres pour les grands, je crois que j'ai repéré quelque chose. Allons chez toi !
Dans la chambre de Cafard, entre Ainsi parlait Zorro et Le sabot dans le potage amoureux, Rose avait vu un araignée, mais aussi un bout de truc qui dépassait. Rose le retira et vit alors une reliure de journal. - Eurêka ! - Hééé ! Reste polie ! - J'ai trouvé ! - Quoi donc ? - Alaedyna Lavin ! Je sais pas bien lire mais elle est passée dans le journal, je suppose que c'est à propos de sa mort, non ? J'arrive à lire "sorcière" un Monsieur qui s'appelle "Satan", "le Diable", et aussi "sans raisons apparentes"... Et elle serait la fille de Ethaël Lavin ! - Quel nom bizarre ! Et qui c'est Ethaël Lavin ? - Je sais pas. Il faudrait demander pour savoir. Le problème était de savoir à qui demander qui était Ethaël Lavin. Cafard dit à Rose qu'ils pourraient aller au cimetière pour essayer d'en savoir plus sur Alaedyna et sur Ethaël.
Ils coururent tous les deux jusqu'au cimetière. La tombe d'Alaedyna était vraiment bizarre, il n'y avait aucune fleur, ni rien, on eut dit qu'elle était vierge. Rose se demanda si Alaedyna était bien en dessous dans un cercueil. Si son père était toujours vivant, car elle semblait être morte à l'âge de treize ans et ce, il y a sept ans, il risquait de ne plus vivre dans la région. Mais des gens on pu le connaître. Et pour rencontrer des gens, il faut errer dans les cours de récré ou sur la place du marché.
Cafard avait horreur quand il y avait trop de monde, Rose aussi. Et il y avait quatre personnes qui bavardaient sur la place du marché. Cafard et Rose s'avancèrent vers ces dernières. Rose leur demanda : - Savez-vous qui est Ethaël Lavin ? Les quatre grandes personnes se turent. L'un d'entre elles se mit à hauteur des deux enfants et leur dit : - C'est un très vilain bonhomme, très vilain, il n'existe que dans l'imagination des petits enfants comme vous. Allez jouer maintenant. Cafard pensa que les grandes personnes devenaient vraiment timbrées ! - Non il a vraiment existé, je l'ai vu dans un journal, à propos de sa fille Alaedyna ! D'ailleurs j'aimerais en savoir plus sur elle ! - Alaedyna était une petite garce comme toi et son père ne valait pas mieux, elle est morte et il a disparu, on ne sait où. Rose commença à pleurer, elle n'était pas une garce, elle le savait, et Alaedyna non plus. Cafard ne pouvait supporter qu'on traite ainsi son amie. - Rose n'est pas une garce, si vous la connaissiez vous verrez qu'elle réalise vos rêves car elle est votre amie. Mais la garce c'est vous et vous ne méritez même pas d'être adulte !
Le monde des adultes terrifiait Cafard. C'était toujours à causes des grandes personnes que tout allait mal. Mais Maman aussi est une grande personne pensa Cafard et Rose répondit tandis qu'ils revenaient vers le cimetière : - Peut-être qu'il y a une différence entre un adulte et une grande personne... - Je ne sais pas mais quoiqu'il en soit les grandes personnes sont vraiment méchantes ! Malheureusement, distinguer les adultes des grandes personnes n'était pas facile car même les parents des camarades de Cafard étaient des grandes personnes.
Bonne lecture ! | |
| | | Alaedyna En simple visite
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| Sujet: Re: Le Cafard et la Rose Mer 26 Déc - 13:38 | |
| La suite de la suite : - Spoiler:
En marchant, Cafard et Rose ne dirent rien. Cafard vit pour la pour la première fois une personne au cimetière. Il s'avança vers le vieux Monsieur qui était devant la tombe qui était à côté de la tombe bizarre d’Alaedyna. - Bonjour Monsieur, vous êtes bien la première personne vivante que je crois ici. - Bonjour mon p'tit bonhomme. - Non je suis pas un bonhomme! Un bonhomme ne vit pas alors que je vis, moi, enfin, je crois... - Tu vis vraiment mon garçon et je sens que je n'en ai plus pour longtemps. - Comment ça ? - Je suis très malade et bientôt on ne gardera que de moi ma maladie. - Non, je garderai de vous tout ce qu'on aura dit. - Vous êtes bien braves les enfants. Mais que faites-vous ici ? - On fuit les grandes personnes et on cherche des adultes, répondit fièrement Rose. - Je pense être un adulte. - Vous connaissez Ethaël et Alaedyna Lavin ? - Oh oui, et croyez-moi, c'est une bien morbide histoire qui leur est arrivée. - Ca veut dire quoi "morbide" ? - Que c'est très terrifiant ! - Pourquoi êtes-vous ici, s'interrogea Rose. - Ici repose ma femme, sa tombe est mal placée je trouve. Je viens me recueillir. - Vous vous êtes déjà cueilli ? Le vieux Monsieur sourit. Il se souvint avoir été comme cela quand il était bien plus jeune, à une toute autre époque. - Tu es mignonne. Regardez là-bas, il y a une autre adulte. Je dois y aller et bonne chance pour retrouver l'histoire des Lavin ! Le vieux Monsieur partit, d'une démarche lente et incertaine. Les deux enfant se dirigèrent vers la dame aux longs cheveux noirs qui se cueillait et se recueillait – Rose ne savait pas très bien – devant la tombe de... - AMELIE, s'écria Cafard. - Vous m'avez fait peur ! Bonjour vous deux, vous connaissez Amélie ? - Non, juste sa tombe. C'est ma préférée, dit Cafard avec un grand sourire. La dame leur sourit. - C'est quoi votre nom, Madame ? - Tu peux m'appeler Robert. - Robert ? Comme mon grand-père ? - Oui, si on veut. - C'est qui Amélie ? - Ma meilleure amie, je dirais même ma soeur. Elle ne cessait de voyager. - Et il lui est arrivé quoi ? - Je l'ai étranglée. - Cool, répondit Rose. Vous connaissez Ethaël et Alaedyna Lavin ? - Oui, mais je ne sais pas s'il vaut mieux que vous connaissiez l'histoire... - Si, répondirent les enfants en choeur. - Alaedyna et Ethaël vivaient toujours enfermés, enfin, surtout Ethaël qui empêchait sa fille de sortir. C'était une enfant comme vous paraît-il. Mais son père était très bizarre. On raconte qu'il était sataniste, c'est-à-dire sous les ordres de Satan, car il ne venait jamais à la messe et avait un comportement anormal. Et il voulut entraîner sa fille à devenir comme lui, seulement elle allait à l'école et voulait des parents comme tous les enfants avaient ou bien pas de parents du tout. Elle voulais être "normal" car à l'école les parent des autres enfants avaient dit à leur fils ou fille de ne jamais adresser la parole à Alaedyna, ni même de la regarder et les maîtresses d'école la "sous-notait" et ne lui soulignait aucun effort qu'elle faisait et ce fut ainsi pendant treize ans. Elle voulut ensuite tuer son père une nuit, et elle serait morte sans que l'on ait trouvé de quoi et son père est depuis porté disparu. On a retrouvé le corps d'Alaedyna au creux d'un arbre mort dans la forêt. On ne sait absolument rien d'autre sur cette sombre affaire. On en a conclu à l'oeuvre du Diable. - Et si je veux en savoir plus, demanda Rose. - Seul Ethaël connaît la vérité, et peut-être aussi Alaedyna. Mais Ethaël est peut-être mort à l'heure qu'il est. - Pourquoi avez-vous étranglé Amélie ? C'était pas quelqu'un de bien ? - Si, mais elle voyageait vraiment trop. Elle voulait retourner au Japon sans moi. - Il est pas facile de savoir si vous êtes une adulte ou une grande personne, vous êtes bizarre. - Je suis une grande personne adulte. Cafard remercia Robert, la grande personne adulte et se tourna vers Rose : - J'ai envie de jouer, on va à l'étang ? Les deux jeunes gens se rendirent alors à l'étang om il n'y avait jamais personne. Cafard aimait l'étang, il aimait voir cette Nature. De l'eau calme... Il aimait aussi la mer déchaînée par la tempête. Et Rose semblait aussi aimer l'endroit Ils s'allongèrent tous les deux dans l'herbe. Cafard se demandait si Rose allait dormir ou pas. C'était une vraie marmotte championne du monde de l'hibernation !
Mais Rose ne s'endormit pas, elle s'amusait à chatouiller Cafard pour l'entendre rire une fois encore. Et Cafard ria de bon coeur, suppliant Rose d'arrêter et il la chatouilla également au bord de l'étang tandis que le soleil offrait ses milliers de reflets. Et Rose souleva un peu le T-shirt de Cafard afin de voir son ventre et elle lui fit un gros "prout" avec la bouche sur le ventre. Cafard et Rose rirent ensemble et chacun d'eux pensait que le bonheur résidait en ces moments.
- J'ai faim, dit Rose. - Tu veux une glace ? - Non, je veux un gâteau aux pommes comme je mangeais autrefois. - Si tu veux on peut en faire un. Viens chez moi. J'ai un super beau pommier ! Cafard et Rose allèrent chez Cafard. Cafard dut monter sur la table pour attraper le livre de recettes qui était dans un placard. En réalité il s'agissait d'un gâteau au yaourt et aux pommes et Rose 'lavais reconnu grâce à la photo, entre le poulet mariné et son canapé de brocolis et les choux de Bruxelles en fleur. - Alors, dit Cafard, il faut mettre un pot de yaourt. Rose prit un yaourt du frigo, le vida dans la poubelle et jeta le pot dans le saladier. - Bah tu fais quoi ? - Il te faut bien un pot de yaourt, non ? Le voilà ! - ... Je crois qu'ils voulaient dire, le contenu d'un pot de yaourt... - Avec le pot ou pas ? - Je ne pense pas. - Et les oeufs tu les casses comment ? - Bah ma Maman les tapait contre le rebord du saladier et mettait tout dans le saladier sauf la coquille. Rose cogna un oeuf contre le rebord du saladier mais elle avait tapé trop fort, l'oeuf dégoulinait sur la paroi du saladier et sur la table. - Non ça doit pas être exactement comme ça... - Je sais pas éplucher les pommes, Rose... - Bah on fera sans pommes... Il faut préchauffer ton four thermostat 5, t'as ça chez toi, un four thermostat 5 ? - Non j'ai un four normal. Pas un thermostat 5, mais là... attends, j'ai un cinq, bah je tourne le bouton dessus. - Il chauffe tout seul, c'est normal ? - Maman le faisait chauffer, puis ça sonnait et elle mettait ce qu'il y avait à cuire ensuite. - On n'a plus qu'à attendre que ça sonne alors...
Le four sonna dix minutes plus tard. Rose mit le gâteau dans le four thermostat cinq pendant cinquante minutes. Ensuite, dès que le gâteau fut près, elle en dévora un bon gros morceau. Cafard en mangea bien plus de gâteau que Rose. Et Rose dit à Cafard : - On retourne à l'étang pour finir notre gâteau qui est très bon ? - D'accord Rose. Ils sortirent alors tous les deux manger leur gâteau au bord de l'étang. Rose s'allongea sur le dos et regardait le ciel, Cafard fit de même. - J'ai toujours aimé regarder les nuages, même quand ils sont gris ou noirs, je trouve même que c'est là qu'ils sont les plus beaux. - Pourquoi ? - Je sais pas, j'adore les formes et il y a toujours du blanc, du gris, c'est comme un fond dans les photographies. Et c'est sans doute pour ça que les font sont gris comme les nuages. Cafard n'avait jamais fait attention aux nuages plus que cela, il avait juste vu une fois un nuage en forme de mouton, mais cela n'allait pas plus loin. Il regarda fixement le ciel, déshabilla les nuages et se rendit compte qu'il était d'accord avec Rose. Elle a du rester des heures à regarder le ciel pour s'en rendre compte !
La mélodie revient dans la tête de Cafard, celle avec les drôles de mots dans la drôle de langue. Elle était douce, il l'aimait bien. Et il y avait ce petit vent qui l'accompagnait et la douceur de la main de Rose qui l'apaisait. Il ressentait une sensation, bizarre, avec une envie bizarre de faire des choses bizarre. Il voulait tout le temps jouer mais à des jeux qu'il ne connaissait pas à quelque chose de nouveau. Rose demanda à Cafard s'il voulait aller chez elle. Il accepta. Ils passèrent donc par la forêt en courant. Jusqu'au moment où Rose savait que le Chou-de-Bruxelles passait dans les contrées. Au beau milieu de la forêt vivait Rose dans une petite cabane de bois où tout était entièrement en bois. Cafard savais maintenant à quoi il voulait jouer, il voulait jouer de la musique. Il avait vu le piano dans le coin de la pièce. - Tu joues du piano ? - J'essaie mais je sais pas jouer, et toi ? - J'ai jamais essayé. - Bah vas-y si tu veux. Cafard était rassuré par le sourire qui lui avait lancé Rose, mais il allait totalement se ridiculiser puisqu'il ne savait pas en jouer... - Tu m'apprends un morceau ? - Je sais jouer qu'une chose... Je sais plus bien son nom, un truc en latin... - Tu me l'apprends ? - Si tu veux. Rose essaya donc d'apprendre à Cafard la seule mélodie qu'elle connaissait au piano. Elle fut surprise par le fait que Cafard maîtrisât bien l'instrument. - J'ai déjà entendu cette musique quelque part... Elle vient souvent dans ma tête... - Ah ? C'est bizarre... - Où l'as-tu connue ? - Nulle part, je l'ai inventée. - C'est très bizarre. Mais c'est plus joli quand c'est toi qui joues. Rose sourit à Cafard. Cafard aimait la voir sourire, Rose était vraiment une très bonne amie, sa seule et véritable amie. - Rose, il se fait tard on devrait dormir. - Oui, Cafard, installe-toi sur mon lit, j'arrive tout de suite, je vais chercher un oreiller. Cafard était heureux, il allait dormir une fois encore avec le sac de linge salle qui bave. Rose entra dans la chambre avec un oreiller dans les mains, il était plus gros qu'elle. Cafard sourit rien qu'en la voyant le tenir. Elle s’installa dans le lit, avec lui et Cafard remarqua cette façon bizarre qu’elle avait de s’endormir, elle était en boule sous la couverture…
… Pour se réveiller le matin contre Cafard sans qu’il n’eut compris pourquoi ne comment. Mais Cafard rêvait encore les yeux ouverts quand elle était contre lui. Il regarda la fenêtre pour voir le temps qu’il faisait, il avait l’air de faire beau, un temps idéal pour aller en forêt et suivre le Lépathan. Mais il ne pouvait pas y aller seul, il avait besoin pour cela de l’aide de Rose qui le connaissait mieux que lui. - Rose réveille-toi ! - … - Dépêche-toi, on va aller voir le Lépathan, j’ai un plan ! - Hein ? - On va suivre le Salsifis, enfin le légume que t’aimes pas ! - Le Chou-de-Bruxelles ? - Oui c’est ça ! Rose et Cafard bondirent du lit et sortir dans la forêt. Ils montèrent dans un arbre en attendant que le Lépathan vienne. Ils attendirent… Ils attendirent…
Et le Chou-de-Bruxelles vint, comme la dernière fois, avec le même rituel ? Cafard et Rose descendirent de l’arbre pour le suivre. Rose qui au départ n’était pas d’accord, pensa qu’il fallait mettre fin au Chou-de-Bruxelles pour rendre la forêt calme et sans danger pour les animaux et les arbres qui y vivaient. Ils coururent sans faire de bruit derrière le légume pendant longtemps, jusqu’à ce que les rayons du soleil ne puissent plus atteindre le sol à cause de la densité des arbres. Les deux enfants ralentirent, ils avaient perdu le Lépathan… Et ils s’étaient perdus… Partout où leur regard se posait, il y avait des arbres et encore des arbres… Si les arbres savaient parler, ils pourraient nous dire où est le Lépathan pensa Cafard… - On fait comment Cafard ? On est perdu ! - Je sais pas, je connais pas l’endroit… Mais qu’est ce que ça pue ! - On devrait suivre l’odeur ! - Mais t’es fou ?!! T’as vu comme ça pue ?!! - C’est le Lépathan… enfin le Chou-de-Bruxelles, il faut qu’on aille voir mais sans bruit. Cafard et Rose suivirent l’odeur qui sentait mauvais dans la forêt. Ils durent mettre leur main devant leur nez et respirer par la bouche sans faire de bruit. Ils avancèrent de plus en plus et chacun d’eux avait envie de vomir à cause de l’odeur quand tout à coup ils tombèrent sur…
Bonne lecture ! | |
| | | Alaedyna En simple visite
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| Sujet: Re: Le Cafard et la Rose Mer 26 Déc - 13:38 | |
| Et la fin : - Spoiler:
… L’arbre mort où le sac de linge sale dormait quand Cafard a donné un coup de pied dedans… Il y avait à côté des animaux morts. Le Chou-de-Bruxelles sévissait encore et ne comptait pas s’arrêter. Mais là il était devant eux, il les avait à disposition, le Lépathan pouvait les manger, comme il l’avait fait pour le meilleur ami de Cafard. Cafard avait peu, non pas pour lui mais pour Rose et le fait qu’elle meure mangée par un monstre sans pitié. Il devait la sauver mais le Lépathan était bien trop fort. Il imagina alors ce que son ami à du enduré et ça lui déchirait l cœur de savoir que sa nouvelle amie allait y passer elle aussi. Cafard ne se faisait pas des amis pour qu’ils meurent dévorés par le Lépathan, sinon mieux valait ne plus avoir d’amis du tout ! Emporté par sa colère, sa haine envers le Chou-de-Bruxelles et la peur de voir mourir Rose, il fonça et percuta le Lépathan. Le monstre tomba et son masque roula par terre…
Rose courut vers Cafard pour lui apporter aide et soutien mais aussi pour donner une correction au Chou-de-Bruxelles. Et les deux enfants se rendirent compte que le Chou-de-Bruxelles était une grande personne, il s’agissait du vieux Monsieur du cimetière… Lui qui semblait si malade, si calme, si inoffensif… - Tu m’as fais mal mon p’tit bonhomme. - JE SUIS PAS UN P’TIT BONHOMME !!! - Qu’est-ce que vous êtes en train de faire, demanda Rose. - Bah c’est simple pas grand-chose en somme rien qui ne te regarde… - Et qui êtes-vous ? - Je crois qu’il est inutile de vous cacher la vérité après ce que vous avez vu… Je suis Ethaël Lavin, l’homme que vous recherchiez hier. Vous savez que ma fille est morte il y a de ça quelques années et depuis sa mort, je souhaite récupérer son âme afin qu’elle soit en sécurité à mes côtés. Un soir elle a tenté de me tuer car une certaine personne, Amélie paraît-il, lui aurais dit que son enfance n’était pas normale, qu’elle devait vivre mieux et pour cela il fallait qu’elle vive sans moi. Amélie suite à la mort d’Alaedyna, a tenté de s’exiler mais elle a été étranglée. Bien fait pour elle ! Je l’aurai sans doute étripée moi-même… Depuis la mort de ma fille je me suis totalement métamorphosé, je me suis fait les cheveux blancs car qui pourrait craindre un vieux bonhomme ? Je ne fais même pas peur aux enfants. Et au cimetière c’était ma fille que je suis venu voir… De toute façon, je n’ai pas envie de vous tuer, je suis exténué et vraiment j’en ai marre de traquer des bêtes, ma folie s’aggrave de jour en jour… J’ai comme l’impression d’être possédé… Sans le coup que tu m’as donné mon jeune homme, je vous aurai sans doute tué… - Et on fait quoi maintenant ? On dit à tout le monde que vous êtes Ethaël Lavin ? - Il faut retrouver la dame de la tombe d’Amélie, Roger je crois… Elle saura quoi faire… - Vous voulez parler de Robert, je sais où elle habite, c’est pas loin allons-y. Ils allèrent tous chez Robert qui habitait à la lisière de la forêt. Elle ouvrit la porte et remarqua l’étrange homme du cimetière accompagné des deux charmants enfants qui recherchaient des informations sur Alaedyna et Ethaël Lavin. Rose dit à Robert : - Il paraît que vous saurez quoi faire d’Ethaël Lavin… - Attendez, qu’avez-vous fait de mon ami Hugo Tharer ? Vous l’avez mangé, intervint Cafard. - Non, répondit Robert, il es mort dans un accident de voiture. Robert était ébahie d’avoir devant elle Ethaël Lavin, elle le fit entrer et remercia Cafard et Rose. Ces derniers partirent à l’étang pour s’amuser et ils s’allongèrent pour regarder les nuages et Cafard se rendit compte de la véracité des dires de Rose quant aux nuages. Mais surtout qu’est-ce que Rose était merveilleuse… Il avait eu vraiment peur de la perdre, il voulait être comme un grand frère pour elle, la protéger… Mais il y avait toujours quelque chose qui lui échappait… - C’est quoi un ornipatate ? - Un ornithorynque, tu veux dire ? - Oui. - C’est ça. Et Rose embrassa Cafard. C’était bien plus que de l’amitié qu’il y avait entre eux. Cafard sentit que c’était bien différent que d’avec son premier meilleur ami bien que ce fût une amitié remarquable, interrompues par un accident de voiture que les grandes personnes ont dit que c’était le Lépathan. C’est décidé, jamais il ne sera une grande personne et Rose non plus, quitte à rester un enfant toute sa vie. Il serait toujours un enfant heureux tant qu’il vivra avec Rose, toute sa vie pour jouer, faire des gâteaux et du piano avec elle… Et cette musique qui lui revenait toujours en tête cette drôle de mélodie dans de drôle de mots dans une drôle de langue, pourquoi l’entendait-il ? - Parce que Nous l’avons faite ensemble, lui répondit Rose en souriant.
Bonne lecture ! PS : Ce texte a été apprécié par Amélie Nothomb. | |
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