Ô resplendissante et intimidante
Exception en laquelle je n'ose pas croire
Toujours dans l'attente d'une étroite entente
J'ai trop peur de t'ôter toute envie de me voir
Le prodigieux éclat que diffuse ton charme
Se réverbère en moi dans un brillant vacarme
Il me pousse à clamer combien je tiens à toi
Mais je tremble à l'idée que tu ne me renvoies
Chacun de tes dires m'inspire la confiance,
Si compréhensive, ta réelle patience
Ta rare humilité, ton courage, ta douceur
Me fascinent et ont su apprivoiser mon coeur
L'attention que tu portes à ceux qui nous entourent
Tes bonnes intentions ainsi que ton humour
Ton esprit si ouvert et ta timidité
Je me sens submergé par tellement de beauté
Manque d'assurance, peur du désespoir
Expliquent le retard de mes avances car
Si tu ne ressentais nulle attirance pour moi
Je crierai jusqu'à perdre l'usage de la voix
Je trouverai Dieu le Père, le prierai d'expliquer
Quel sadisme l'a poussé à ainsi m'infliger
La confrontation à la plus belle des paires d'yeux
Sans une chance pour que tu ne t'exiles des cieux
Et me rejoignes en bas, changeant mon purgatoire
En un monde où demeure un trop infime espoir :
Celui de savourer quand tout le monde en parle
L'Amour d'un être unique, ô combien désirable
Maintenant que j'attends impatiemment un signe
Bien que persuadé que j'en serais indigne
J'interprète chaque geste chaque mot chaque regard
Tu me l'as dit ce n'est que folie de ma part
Je m'évertue à lire le fond de tes pensées
Je peine à patienter, j'évite d'insister
Si je semble calme, cela n'est qu'illusion
Je ne veux surtout pas te mettre la pression
J'essaye d'oublier cette question posée
Qui me fait redouter un "NON" bien médité
J'essaye d'oublier ces rêves dans lesquels
Tu m'aimes car alors le réveil est cruel
Je me sais très têtu, peut-être sans-gène
Je m'applique à ne pas te priver d'oxygène
Si à la lecture de ces quelques vers
Tu vis par ma faute un réel calvaire
Dis-le moi sans crainte, alors je cesserai
D'insister à propos des sentiments que j'ai
Du mal à contenir quand tu es près de moi
Quand maladroitement je cache mon émoi
Pas de vaines promesses et pas de comédie
Détestant me vendre, rêvant d'être choisi
Je veux faire savoir que de toi je suis épris
Pour toi je suis gratuit et c'est mon dernier ... mot