Amélie.
Moi je lis tes écrits
Eux ils m'offrent ta vie.
Je te découvre, Amélie
Petite japonaise amputée de ton pays.
Je bois tes mots,
Je m’étouffe avec eux
Mais je ne m'arrête pas,
Je les dévore,
Ils entrent en moi,
Me pénètrent lentement.
J'ai faim de toi Amélie,
Faim de la faim.
Tes mots m'emportent,
Dans chaque mot je te vois Amélie,
Je vois ton long regard
Qui m'attire vers toi.
J'entends ta douce voix
Qui m'étrangle de ses longs doigts.
Des phrases me font souffrir,
Des passages me font rire,
Des mots me révulsent,
Je jouis de ta si belle écriture.
J'aime ta langue, Amélie,
Se confondant au Français
Elle qui est Nothombienne.
Sublime Amélie tu m'as ouvert
Les portes d'un paradis, d'un néant, d'un enfer
Où il n'y a que toi et moi.
J'ai si mal de refermer tes livres,
Si mal de te quitter.
De part tes écrits
Tu es entrée dans ma vie
Et jamais je ne t'en laisserai sortir
Je vis avec toi en moi
Pour le meilleur et le pire.
Aurélie David
Texte soumit à la loi du copyright
10 Septembre 2006